Catégories
Non classé sports divers

La finale NBA avant l’heure?

La conférence Ouest, reconnue comme la plus relevée de la NBA depuis plusieurs saisons, se distingue notamment lors du traditionnel week-end du All Star Game. Cette saison, la lutte a été intense sur la côte Ouest des États-Unis pour la première place en fin de saison régulière. Trois équipes se sont particulièrement illustrées : la jeune et surprenante équipe du Thunder, qui a pris la tête et bénéficiera donc de l’avantage du terrain tout au long des playoffs à l’Ouest ; les Denver Nuggets, champions en titre, qui ont réalisé une saison régulière solide avec l’objectif de se préparer pour avril ; et les Minnesota Timberwolves, une surprise avec une défense de fer, la meilleure de la ligue, emmenée par un joueur désigné comme le meilleur défenseur de l’année (DPOY) et le 6ème homme de l’année. Malgré les doutes des observateurs sur le projet associant Karl-Anthony Towns, Anthony Edwards et Rudy Gobert, les Timberwolves ont réussi une saison régulière impressionnante.

Ainsi, lors des playoffs, au moins deux de ces équipes étaient destinées à s’affronter, à moins d’un bouleversement tel qu’une victoire improbable des Lakers contre les Nuggets ou une défaite des Wolves face à l’équipe des Suns.

Heureusement pour le spectacle, en demi-finale de la conférence Ouest, une opposition parfaite s’est dessinée entre deux franchises profondément différentes mais partageant certaines similitudes, notamment une force de caractère exceptionnelle. La meilleure défense de la ligue, capable de neutraliser n’importe quelle superstar, s’est retrouvée face à l’un des meilleurs attaquants de l’histoire, Nikola Jokic, accompagné de ses coéquipiers prêts à briller en playoffs.

Le Game 1 a été à la hauteur des attentes, avec une défense impénétrable et une fin de match palpitante, où Anthony Edwards a brillé en inscrivant 43 points, bien soutenu par une défense remarquable sur Karl-Anthony Towns. Le Game 2 a vu les Timberwolves dominer sans Rudy Gobert, grâce à un Towns légendaire et à Anthony Edwards.

Face aux difficultés rencontrées côté Denver, Jamal Murray est apparu en retrait, mettant en péril les résultats de l’équipe. Cependant, il a répondu présent lors du match 3, accompagné de Nikola Jokic et Michael Porter Jr., les Nuggets ont ainsi réussi un blowout, remportant la victoire à l’extérieur.

Le match 4 s’est avéré décisif, avec un duel entre des joueurs de talent tels que Anthony Edwards et Jamal Murray, ainsi qu’Aaron Gordon, capable de prendre feu pour Denver. Malgré les 44 points d’Edwards, les Nuggets ont su répondre collectivement, notamment grâce à Aaron Gordon qui a inscrit 27 points sur 11 tirs réussis sur 12 tentés.

La série est donc revenue à égalité, 2-2, avec un niveau de jeu exceptionnel, offrant ainsi une véritable avant-première de la finale NBA.

Les enjeux sont multiples : comment les Timberwolves se remettront-ils de deux défaites consécutives ? Comment les performances de Gobert et Towns évolueront-elles après deux matchs compliqués ? Du côté des Nuggets, il faudra maintenir l’efficacité offensive et permettre à Jamal Murray de briller à nouveau, ainsi qu’espérer une nouvelle performance de haut niveau d’Aaron Gordon.

Préparez vos popcorns, réglez vos réveils pour 4 heures du matin, le spectacle promet d’être grandiose.

Catégories
football

L’olympique de Marseille en crise

Hier soir, a eu lieu le match entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille, les deux équipes qui étaient en difficulté avant le début de ce match avaient besoin d’un match à enjeux comme peut l’être l’olympico pour se relancer. Au match aller, ce match avait été une masterclass tactique de la part de Gennaro Gattuso qui était passé à 5 derrière, alors que Pierre Sage lui avait tenté le coup de constituer sa défense de 4 défenseurs. Il avait largement perdu cette bataille tactique, mais également le match, avec un violent 3-0.

Les Marseillais affichent donc une équipe beaucoup plus compétitive que sur les derniers matchs, notamment due à l’élimination du Maroc et du Sénégal, mais également grâce à des recrues qui sont aptes à jouer. Au départ, il y avait deux recrues sur le terrain côté marseillais, Quentin Merlin sur le côté gauche de la défense marseillaise, et Jean Onana, au milieu. Le retour de la CAN se fait remarquer dans le onze, notamment avec le retour d’Amine Harit et Azzedine Ounahi, qui sont propulsés titulaires, encore une fois pour Ounahi, pas à son poste. L’attaque marseillaise sera animée par Pierre-Emerick Aubameyang, Illiman Ndiaye de retour de la CAN, et Luis Henrique qui depuis son retour de prêt au Brésil retrouve du temps de jeu.

Les Lyonnais, eux, tentent à nouveau une association Lacazette/Orban, avec surtout la grosse recrue de leur mercato, Nemanja Matic, présent en milieu devant la défense, qui sera sûrement la clé de ce match.

Dans un stade chauffé à blanc, et derrière les offensives lyonnaises, les Marseillais peinent à rentrer dans leur match. Les Phocéens détiennent la possession mais celle-ci est souvent stérile, alors qu’à contrario les Lyonnais ont les plus grosses occasions de cette première mi-temps. Comme un signe du destin, Alexandre Lacazette, grand artisan de la remontée lyonnaise en championnat (10 des 20 buts inscrits par l’OL), va marquer un vrai but de renard des surfaces, vrai but de numéro 9, qui connaît le sens du but.

Après cela, et jusqu’à la 60ème minute, l’OL va vraiment dominer les débats avec des Marseillais amorphes face au ballon. Frustrant et énervant pour les supporters de l’OM. Lors de la 60ème minute, c’est étonnant, peut-être à cause de leurs conditions physiques ou même de leur nécessité de récupérer des points, les Lyonnais vont être moins conquérants et remettre dans le match les Marseillais.

Mais voilà, lorsque l’attaquant s’appelle Aubameyang et non Lacazette, aucune possibilité s’ouvre, et malgré la bonne entrée de la recrue camerounaise, Faris Moumbagna, les Marseillais ne trouveront pas les chemins du filet d’Anthony Lopes et s’inclineront logiquement au Parc OL.

Dans ce marasme marseillais, il n’y a vraiment pas beaucoup de choses à retenir de ce match, peut-être comme évoqué plus haut la bonne rentrée de Moumbagna, ou bien le match de patron de Leonardo Balerdi. Jonathan Clauss, propulsé sur le banc pour petite gêne, mais également pour le contexte qui l’entoure ces derniers jours, a vu sa rentrée être catastrophique, à l’image de ce coup franc en fin de match, où uniquement Nuamah est dans le mur, et il ne passe pas le petit mètre 78 du Ghanéen. Il va falloir côté marseillais avoir une réaction rapide, car l’Olympique de Marseille est en train de plonger dans le ventre mou d’une Ligue 1 qui n’est pas d’un niveau exceptionnel.

Côté lyonnais, il y a des satisfactions, le gros match de Nuamah, la solidité du milieu Caqueret/Matic, mais également la bonne performance de celui qui est sûrement le plus critiqué ces derniers temps à Lyon, Anthony Lopes, décisif par deux fois. Et bien sûr, ne pas prendre pour acquis les performances XXL du général Lacazette qui chaque week-end apporte une sérénité aux joueurs de Pierre Sage. Avec le futur apport de Saïd Benrahma et Orel Mangala, l’OL peut être confiant pour son maintien.

Catégories
rugby

La désillusion du projet Galthié

Ce 15 octobre 2023 restera une date importante dans l’histoire du rugby français. Avant le début de cette Coupe du Monde, les observateurs pensaient tous que cette année serait la bonne. Mais voilà, le sport n’est pas une science exacte. Les premiers signaux négatifs sont même apparus avant le début de cette compétition, avec la blessure d’un des joueurs les plus importants de l’équipe, en la personne de Romain Ntamack. Cela a été un coup dur pour le groupe et pour Fabien Galthié, qui a dû composer sans son demi-d’ouverture, qui formait depuis quelques années l’une des meilleures paires avec son collègue Antoine Dupont.

Cependant, l’équipe de France est arrivée dans cette compétition en tant que favorite, en raison de sa dynamique des trois dernières années, de son classement (2e nation derrière l’Irlande) et du fait d’être le pays hôte. Malgré l’absence de Romain Ntamack, le public a soutenu son équipe avec ferveur, notamment depuis le Grand Chelem de 2021/2022.

Sous la direction de son capitaine, élu meilleur joueur du monde en 2021, la France a survolé la phase de poules, notamment en battant les Néo-Zélandais lors du match d’ouverture. Les autres matchs ont été relativement simples, bien que le choix de Fabien Galthié de reposer ses cadres contre l’Uruguay ne semblait pas logique, étant donné qu’un match facile contre les Namibiens était prévu une semaine plus tard.

Lors de ce match contre les Namibiens, un autre point négatif est apparu lorsque Antoine Dupont, le maître à jouer de l’équipe française, s’est blessé, risquant de manquer le reste de la compétition. Heureusement pour les Français, il est revenu moins d’un mois plus tard après avoir subi une opération.

La « vraie compétition » a donc commencé à partir des quarts de finale pour les équipes favorites. Les champions en titre, les Springboks, se sont dressés sur la route des Bleus. Ce quart était une finale avant l’heure, mettant en confrontation deux des trois équipes favorites.

Le match s’est déroulé le 15 octobre 2023 au Stade de France à 21 heures. Antoine Dupont était bien présent, mais les Sud-Africains l’ont averti qu’il ne serait pas ménagé et que le match serait physique pour lui.

Le décor était planté, et les Bleus ont commencé le match en fanfare, avec une détermination inébranlable, se traduisant par un essai rapide de Cyril Baille, qui avait lui aussi été blessé avant le début de cette Coupe du Monde. Les coups de pied de capitaine Dupont ont montré qu’il était en forme et de retour.

Cependant, les champions du monde en titre ne se sont pas laissés abattre facilement et ont fait preuve de réalisme, profitant des erreurs de la défense française sur les chandelles adverses pour inscrire trois essais avant la mi-temps, malgré un manque de possession notable.

La France a maintenu son avance grâce à des essais de Mauvaka, qui n’a pas été transformés grâce à un contre de Kolbe, ainsi qu’un nouvel essai de Baille, suivi d’une pénalité, plaçant la France en tête à la mi-temps.

La deuxième mi-temps a révélé les défauts qui ont persisté depuis la prise de fonction de Galthié. Des pertes de balle inutiles et des en-avants, même en l’absence de réelle pression, semblaient montrer que les Bleus avaient été submergés par l’importance de l’événement. Le calme habituel avait cédé la place à la précipitation dans les décisions, comme en témoigne le coup de pied de pénalité de Mathieu Jalibert, qui a fait perdre du terrain à son équipe. Cela a favorisé la défense des Springboks, réputée comme la meilleure du tournoi, qui a bloqué le jeu rapide en sortie de ruck, sans être sanctionnée par le comité arbitral, peut-être à tort.

L’équipe de France a donc perdu d’un point après avoir encaissé un essai et une pénalité. Les seuls points marqués par les Bleus ont été sur pénalité. C’est indéniablement une déception pour l’équipe et pour le projet de Fabien Galthié. Tout n’est pas à rejeter, mais l’objectif initial, à savoir réaliser une très bonne Coupe du Monde à domicile, n’a clairement pas été atteint. Des questions se posent quant aux changements nécessaires pour que cette équipe réussisse dans quatre ans.

Cela soulève d’autres questions : aurait-on eu un meilleur résultat avec une équipe complète et Antoine Dupont en pleine forme ? Sa fin de match a été difficile, ce qui est compréhensible étant donné le temps écoulé depuis son dernier match et les deux semaines d’arrêt complet de l’entraînement.

La France est donc éliminée de sa propre Coupe du Monde, et elle devra regarder les demi-finales à la télévision, ce qui est d’autant plus frustrant compte tenu du potentiel de cette génération exceptionnelle.

Catégories
biathlon

2023/2024 : Enfin la saison de Jacquelin ?

La préparation de l’équipe de France de biathlon se poursuit, et à moins de deux mois du début de la saison, nous allons essayer ensemble de voir si Émilien Jacquelin peut enfin montrer toute l’étendue de son talent sur une saison complète, et pourquoi pas aller titiller Johannes Thinges Bø, grandissime favori pour cette saison. Nous allons également voir qui sont les favoris pour cette Coupe du Monde 2023/2024.

Tout d’abord, petite présentation du biathlète sur lequel nous allons nous concentrer aujourd’hui. Émilien Jacquelin est un biathlète français de 28 ans déjà. Il est présent sur le circuit principal de la Coupe du Monde depuis la saison 2017/2018. Il était alors annoncé comme le futur très grand de la discipline, et il suivait les conseils de son mentor et coéquipier de chambre de l’époque, Martin Fourcade.

Lors de la saison 2019/2020, c’est clairement l’explosion pour Émilien. Il est devenu champion du monde de la poursuite à Antholz-Anterselva, ce qui a également marqué sa première victoire sur le circuit de la Coupe du Monde. Il a récidivé lors de ce même championnat du monde, dans la course de relais Homme, en offrant, pour sa dernière saison, la médaille manquante à Martin Fourcade. Il a également remporté deux autres médailles en bronze, une sur la mass start et une sur le relais mixte simple avec Anaïs Bescond. À 25 ans, il est donc double champion du monde.

La suite logique, après l’annonce de la retraite de Martin Fourcade, est qu’Emilien prenne la succession du roi et se batte face aux Norvégiens, ainsi qu’aux autres biathlètes qui ambitionnent de remporter le gros globe de cristal. Cependant, cette saison sera compliquée pour Emilien au niveau de la Coupe du Monde, notamment sur les relais masculins, où il ne sera pas une assurance tout risque. Mais voilà, Emilien va être Emilien et nous gratifier de moments de folie comme il sait le faire. Lors des championnats du monde, il réalisera un 20/20 au tir et aura une vitesse supersonique qui fera se lever plus d’un supporter pour aller s’assurer à nouveau la conquête et la garde de son titre sur l’épreuve de la poursuite.

Au début de la saison 2021/2022, Emilien connaîtra des débuts vraiment réussis et remportera sa première victoire en dehors des championnats du monde sur le circuit. Cela se fera au Grand Bornand, devant son public, lors de l’épreuve reine. Lors de cette victoire, il récupérera également le dossard jaune de leader, et les montages photos entre lui et Martin fusent.

Malheureusement, après la pause hivernale, il n’arrivera pas à confirmer ce bon début de saison. À la peine sur les skis et avec un tir vraiment moins bon, il laissera son compatriote Quentin Fillon Maillet aller conquérir son premier titre mondial.
La saison 2022/2023 est peut-être la pire de sa carrière sur le plan personnel depuis son arrivée dans le monde professionnel. Le début de saison, sur le plan comptable, est plutôt bon. Malgré une préparation perturbée par une fracture au poignet gauche, il parvient quand même à accrocher un podium lors de la première Poursuite de la saison. Lors des deux premières étapes de la Coupe du Monde, il réalisera 3 podiums individuels, mais malheureusement, ce seront les seules de la saison. À partir de l’étape à Annecy-le-Grand-Bornand, sa saison va être très compliquée. Pas à l’aise derrière la carabine en raison de son changement de manière de tirer dû à sa blessure, à la peine en ski avec un pic de forme qui n’arrivera jamais, ce sera un calvaire. Durant cette saison, il fera également des impasses afin d’aller améliorer son tir, en vain malheureusement.

Lors de cette fin de saison, il sera au centre de la « polémique » créée par ses anciens entraîneurs de l’équipe de France. Vincent Vittoz et Patrick Favre, au moment d’annoncer leurs démissions, dénoncent une spirale négative au sein de l’équipe, qui serait en partie due à la « dépression » d’Emilien Jacquelin. Il a rapidement réagi sur ses réseaux sociaux pour contrer ces paroles en l’air de la part des deux hommes, et a également évoqué le fait d’être pressé de revenir avec le groupe.

Après une bonne pause, au vu de l’arrêt prématuré de sa saison, il va revenir plus frais que jamais physiquement, mais espérons également mentalement.

C’est pour cela que cette saison 2023/2024 peut être son année. Ce n’est pas du fait de l’âge, mais mentalement cela peut être très dur s’il subit une nouvelle année galère. Dans son profil de biathlète, qui court au panache sans compter ses coups de bâton, le comparatif avec Thibault Pinot, coureur cycliste, est tout trouvé. Les deux nous font lever de nos sièges, avec des courses folles, mais au final n’ont pas la réussite pour gagner un gros globe pour Emilien ou gagner le Tour de France pour Pinot.

Avec comme entraîneur quelqu’un qui connaît bien la personne de Simon Fourcade mais également l’expérience de Jean-Pierre Amat en tir, il peut atteindre son niveau final, et peut-être aller rivaliser avec les meilleurs mondiaux.

Le plus grand problème de cette saison, c’est le fait que tout ne dépend pas de lui. Même s’il réussit la saison de sa vie, il faudra que Johannes Boe ne réalise pas la même saison que l’an passé. Car il a clairement aucun rival sur le circuit, il est juste intouchable, fort en ski et en tir.

Le seul motif d’espoir pour Emilien, c’est peut-être que s’il est en forme sur les skis, c’est l’un des seuls à pouvoir le tenir sur les skis. Mais il faudra que le tir suive également, ce qui est parfois son péché mignon. Il a tendance à beaucoup jouer, voire des fois un peu trop, ce qui va lui causer des erreurs inutiles qu’il pourrait éviter.

C’est donc une saison charnière car même s’il est encore relativement jeune, il a acquis assez d’expérience et une saison mauvaise en termes de résultat peut lui valoir un tour dans le deuxième échelon du biathlon, ce qui signerait sûrement l’arrêt de sa carrière. Attention donc à ne pas voir ce talent devenir gâché au vu des capacités physiques.

Pour la saison en termes généraux, comme évoqué plus haut dans l’article, le grand favori sera Johannes Boe. Clairement sur une autre planète lors de la saison précédente, on peut comparer sa domination à celle de Max Verstappen en Formule 1. Il tentera d’aller chercher un 5ème globe de cristal, et de se rapprocher encore un peu plus de son meilleur ennemi Martin Fourcade qui en détient 7.

 En premier outsider, nous pouvons ressortir Sturla Lagreid qui est certainement le biathlète par définition. Niveau très bon, ainsi qu’au tir, il arrive à allier les deux. Un athlète incroyable à suivre avec une technique qui est très esthétique.

Les Suédois, avec Ponsiluoma et Samuelsson, vont essayer de réaliser une année complète, eux qui ont généralement l’habitude d’être fortement présents en début de saison, et de perdre ce pic de forme lors du reste de la saison.

Côté français, Quentin Fillon Maillet arrive en chef de file après une saison très compliquée (1 podium) avec comme « co-leader » Emilien Jacquelin. La saison qu’il faudra suivre avec attention, c’est celle de Fabien Claude, qui va pouvoir réaliser de bons coups après avoir acquis énormément d’expérience.

Eric Perrot et Antonin Guigonnat seront là également pour jouer dans tous les bons coups. Il y aura également le phénomène « d’ascenseur » avec de nombreux jeunes qui risquent de venir s’essayer à la Coupe du Monde.

Une saison où il faudra donc faire mieux en résultat, eux qui se sont fait largement dépasser par leurs homologues féminines.

Catégories
cyclisme

L’état des lieux du Tour de France

La grande boucle démarre ce samedi, et il est temps de faire l’état des lieux.

Généralement, l’indicateur avant le Tour de France est le Critérium du Dauphiné, qui permet de connaître l’état de forme des différents coureurs. Et clairement, il y a un homme qui est au-dessus de tous les autres : Jonas Vingegaard. Il s’est tout simplement baladé durant cette course par étapes. Il termine avec 2 minutes 23 d’avance sur Adam Yates, mais avec une telle facilité que nous pouvons penser que l’écart aurait pu être encore plus grand. Il est donc l’ultime favori pour le Tour de France 2023.

Le grand absent du Critérium et l’une des interrogations, c’est Monsieur Tadej Pogacar. Le jeune coureur slovène a été victime d’une fracture du poignet au mois de mai à Monaco. Il partait comme le seul concurrent possible de Jonas Vingegaard, mais malheureusement, cet incident pendant la préparation risque de lui coûter des ressources lors des étapes difficiles en montagne.

Ensuite, il y a un monde d’écart avec les autres. À mon avis, le possible troisième derrière les deux monstres que sont Pogacar et Vingegaard est sûrement Jai Hindley, vainqueur du Giro 2022, et qui pourra éventuellement accrocher les deux leaders lors de certaines étapes. Derrière, quelques noms comme Adam Yates ou Enric Mas pourront jouer les troubles-fêtes.

Côté français, les espoirs de victoire finale sont quasi nuls. D’une part, il y a une concurrence trop forte, mais également un manque clair de talent pour prétendre à un classement général. Les deux seuls espoirs seront David Gaudu, mais qui, selon moi, est largement en dessous des coureurs de classe mondiale sur 3 semaines, et Romain Bardet qui essaiera une fois de plus de performer sur le Tour.

Mes coups de cœur sur ce Tour seront la dernière grande boucle de Thibault Pinot, mais également le retour d’Egan Bernal après son grave accident. Il faudra surveiller le niveau physique de Julian Alaphilippe qui aura à cœur de faire vibrer les Français, mais dont les derniers championnats de France ont été compliqués pour lui.

Catégories
rugby

La France championne du monde?

A moins de 3 mois du coup d’envoi de la Coupe du Monde de rugby, cet événement tant attendu de la rentrée, nous allons dresser un état des lieux et examiner les équipes favorites, les outsiders et les surprises auxquelles nous pouvons nous attendre.

Cocorico ! Nous sommes le pays hôte de cette Coupe du Monde, et à l’instar de leurs homologues du football, les Français tenteront de remporter le titre dans leur mythique Stade de France. Ils font clairement partie des favoris, mais ils devront être présents dès le début, lors des phases de groupe, avec en match d’ouverture un choc contre les redoutables Néo-Zélandais. En cas de victoire, les Français pourront aborder la suite de la phase de groupe sereinement, mais en cas de défaite, ils devront obligatoirement remporter leurs matchs contre une équipe italienne en pleine progression, ainsi que contre les Uruguayens et les Namibiens qui ne lâcheront rien.

Les champions du monde ont également hérité d’un groupe relevé, avec, à mon avis, l’une des trois équipes favorites, l’Irlande, ainsi que les Écossais qui chercheront à prendre leur revanche après leurs défaites contre les Irlandais lors du Tournoi des 6 Nations. La Roumanie, en revanche, risque de se retrouver en bas du classement de ce groupe, derrière les Tonga, qui pourraient causer une surprise.

Le favori ayant le groupe le plus abordable est clairement l’Australie, qui retrouvera des Gallois en grande difficulté, ainsi que des Fidjiens et des Géorgiens qui tenteront de décrocher la deuxième place qualificative pour les quarts de finale, et les Portugais, ravis d’avoir obtenu la dernière place qualificative, qui seront clairement l’équipe la plus faible du groupe.

Le dernier groupe de cette Coupe du Monde est également assez homogène, avec trois équipes qui se démarquent : l’Angleterre, le Japon et l’Argentine. Les Samoa et le Chili, quant à eux, tenteront de remporter au moins un match. Il s’agit d’un groupe très intéressant à suivre.

Dès les quarts de finale, nous pourrions assister à des chocs entre la France et la Nouvelle-Zélande d’une part, et l’Irlande ou l’Afrique du Sud d’autre part. Cela promet des matchs intenses dès les premiers stades à élimination directe entre les favoris.

En ce qui concerne les pronostics, la victoire finale devrait se jouer entre la France, qui est actuellement la deuxième meilleure nation au monde, jouant à domicile et en grande forme, l’Irlande, qui est sans doute la meilleure équipe sur le papier à l’heure actuelle, et l’Australie, qui a probablement le groupe le plus abordable et une partie du tableau qui devrait se corser en demi-finale. Il convient également de garder un œil sur l’Angleterre et l’Afrique du Sud, qui pourraient jouer les trouble-fêtes dans ce trio, ainsi que sur les redoutables Néo-Zélandais.

Catégories
football

Espagne coupe du monde

Aujourd’hui nous allons nous concentrer sur une équipe qui a été championne du monde 12 ans plus tôt en Afrique du Sud. La sélection espagnole qui est contrôlée par l’ancien entraîneur du FC Barcelone Luis Enrique. L’équipe nationale est en reconstruction. Elle a un effectif qui essaye de se renouveler mais une compétitivité assez importante tout de même comme nous avons pu le voir à l’Euro 2021 où l’équipe s’est inclinéeen demi-finale au tir au but face au champion d’Europe Italien.

Les joueurs sélectionnés sont critiqués notamment, car c’est une sélection très penchée sur la Catalogne. Il y a quelques grands absents notamment des cadres importants.

Le premier grand absent de cette liste, c’est du côté des portiers espagnols. David De Gea qui est en place depuis des années et titulaire à Manchester United dans l’un des clubs les plus réputés du monde ne sera pas du voyage. C’est le gardien de Brentford qui lui a chipé sa place aux plus grands regrets des supporters espagnols. Le gardien titulaire sera logiquement Unai Simon titulaire au club de Bilbao en Liga.

Du côté défensif, les deux défenseurs centraux devraient être Pau Torres et Aymeric Laporte. Il y aura la possibilité de faire jouer l’ancien marseillais Azpilicueta qui pourra aussi servir côté droit. En défenseur gauche, Jordi Alba va être titulaire encore plus, depuis la blessure de son remplaçant Jose Gaya. Côte droit, ça sera sûrement Dani Carvajal toujours titulaire dans le club Champion d’Europe, et d’une efficacité monstre, notamment lors de la finale au stade de France au mois de mai dernier. Dans cette liste il manque donc peut-être le meilleur défenseur espagnol de ces dernières années, Sergio Ramos. Nous pouvons nous poser la question de sa sélection, car avec le PSG depuis le début de la saison il joue et assez bien, mais aussi sa présence dans un groupe est d’une importance inouïe ce qui s’explique par son expérience et son âme de leader.

Le point fort de cette Espagne 2022, c’est sûrement le milieu. Une qualité qui fait partie des meilleurs milieux qui vont se présenter à la compétition. Il y a bien sur le vieux roc, capitaine du Barca Sergio Busquets mais qui est en fin de course. Connaissant l’affection que porte Luis Enrique à son numéro 6, nous ne devrions pas être surpris de le voir titulaire au dépens de Rodri qui est en grande forme sous les ordres de Pep Guardiola à Manchester City. Les deux milieux qui devraient accompagner seront koke toujours au même niveau dans son club de l’Atlético de Madrid et la jeune pépite, Pedri. C’est le joueur sur lequel les espagnols mettent le plus d’espoir pour leurs futurs. La force de ce milieu c’est les remplaçants, avec Gavi qui est aussi une étoile montante du football espagnol et qui a notamment gagné le trophée Kopa qui récompense le meilleur joueur de moins de 21 ans. Il y a également Marcos LLorente qui assura le remplacement de ces joueurs et apportera une fraîcheur importante.

Une bonne défense, un milieu très performant. Avec cela nous pouvons nous dire que l’Espagne est l’une des nations favorites. Mais voilà, le secteur offensif est vraiment un grand point faible.

Un joueur est encore présent, un profil qui ne plaît vraiment pas aux amateurs de football, Alvaro Morata sera le seul réel numéro 9 de l’Espagne. Du côté des ailiers, c’est encore un peu tendre. Ferran Torres qui n’a pas une place de titulaire indiscutable à Barcelone sera titulaire à gauche. Côté droit Ansu Fati qui n’est pas l’assurance tout risque au niveau des blessures sera probablement présent sur la feuille de match. Son remplaçant lui aussi est sensible aux blessures, Dani Olmo qui n’arrive pas à revenir depuis la dernière.

Maintenant que l’effectif a été revue, nous allons analyser leur possible chance dans cette coupe du monde.

Le groupe dans lequel est tombé l’Espagne, est sûrement le groupe de la mort. Comme premier match, peut être l’adversaire le plus simple des matchs, le Costa Rica qui est quand même une équipe difficile à manœuvrer. Ensuite le gros match sera face à l’Allemagne, 2 des 3 derniers champions du monde s’affronteront. Mais le grand match piège sera face à l’équipe Japonaise, qui il y a un peu plus de 4 ans avait provoqué une grande frayeur à la sélection favorite, celle de Belgique qui s’était imposée 3-2 à la dernière seconde après avoir été menée 2-0.

De mon côté, je ne vois pas l’Espagne passer les poules et donc elle sera mon grand flop de cette compétition. Luis Enrique se privent de trop de joueurs importants mais également de joueurs qui peuvent apporter autre chose à cette équipe, comme Iago Aspas qui marque chaque saison plus de 12 buts. Il y a aussi, le fait de ne pas être totalement dans la reconstruction, soit Enrique prend les cadres, soit il décide de prendre une sélection jeune pour les futures compétitions. Le projet n’est pas clair.

J’espère pour nos voisins espagnols, que ce ne sera pas le cas, À voir.

Catégories
formule 1

Grand prix du Mexique

La saison de formule 1 touche à sa fin, et les meilleurs pilotes du monde se retrouvent sur le sol mexicain, terre du 2 nd au classement général, Sergio Pérez.

Les enjeux sont divers et variés. D’un côté, pour le récent double champion du monde, Max Verstappen, il a la possibilité d’établir un nouveau record de victoires sur une saison avec 14 victoires. Pour son coéquipier, la victoire à domicile est un réel objectif.

Les pilotes de chez Mercedes sont décidés à ramener la première victoire de la saison. Notamment, Hamilton qui a déclaré que peu importe lequel des deux pilotes, la victoire sera la plus importante pour l’équipe.

Et enfin, la course au championnat des écuries entre alpine et Mclaren pour la 4ème place mais aussi entre Alpha Roméo et Aston Martin qui ont uniquement un point d’écart.

C’est finalement le poleman Max Verstappen qui va s’imposer assez facilement, sur un grand prix pas vraiment rythmé et où la durée énorme des trains de gommes aura empêché tout suspens. Avec un superbe dépassement sur son coéquipier au premier virage, Hamilton prend la deuxième place suivie de peu par Sergio Perez qui va quand même monter sur la boîte pour son grand prix national.

Les Français termineront 8ème pour Esteban Ocon, entre les deux McLaren

et 12ème pour Pierre Gasly pénalisé d’une pénalité en début de course pour un dépassement limite sur Stroll.

Alonso et Tsunoda seront les 2 seuls qui ne finiront pas cette course.

Catégories
sports divers

Gane le roi de France

Samedi soir 23h30 Paris Bercy, le MMA pour la première fois en France, Gane contre Tuisava, le 1er du classement UFC face au 3ème. Le décor est planté.

Les dernières images que nous avions de Cyril « Bon Gamin » Gane sur un ring, étaient assez triste. On le voyait s’excuser à la caméra après son combat perdu face au géant franco camerounais Francis Ngannou.

Devant son public, Bon Gamin se devait de revenir tel un lion en cage et réagir. Devant plus de 15000 personnes acquises à sa cause, le Français rentre dans la salle assez décontracté. Son adversaire, un combattant dit « striker » (qui assène des frappes lourdes son adversaires) est un très bon test.

Au cours d’une première reprise sous le signe de l’observation, les deux hommes reviennent affamés au moment de la deuxième. L’australien provoque un « knockdown » ( qui est le fait d’envoyer son adversaire au tapis ») alors que le round commençait à lui échapper. Gane voit donc les étoiles, mais se relève assez vite et tel un guerrier viens se venger en envoyant des crochets droits et des coups de pieds au foie. Le Gong sonne, Tuivasa visage ensanglanté.

La 3ème reprise démarre et Bon gamin arrive à prendre le dessus sur le combat tout en restant à distance pour éviter les contres. Le natif du pays des kangourous finira par être ko après une succession de coups sur la fin de cette reprise.

Cyril Gane remporte donc « le combat d’après » et n’attend qu’une chose le combat pour la ceinture de champion.

Catégories
rugby

Crunch France Angleterre

Hier soir,  je me suis déplacé dans la capitale pour voir la « finale » du tournoi des 6 nations. Ce match oppose deux grandes nations de ce tournoi, l’équipe de France et le quinze de la rose. Les français, s’ils s’imposent, ont l’occasion de réaliser le Grand Chelem (gagné tous les matchs du tournoi) et de remporter pour la 10ème fois de leurs histoire, ce tournoi. Côté anglais, cette rencontre  peut, s’ils en sortent vainqueurs,  leur assurer la 3ème place du tournoi. Ce match se déroule  dans l’antre du sport français, le stade de France, et  le public est bel et bien présent, avec un stade à guichet fermé plus d’une semaine avant le coup d’envoi. Tous les éléments sont donc réunis pour assister à une grande rencontre de rugby.

Le Crunch (nom du match France-Angleterre) commence réellement au moment des hymnes pour chacun des deux pays. God Save The Queen résonne dans ce stade où sont présents un bon nombre d’anglais, puis vient le moment que tout le monde attend, la Marseillaise. A ce moment-là, les 79156 personnes présentes dans le stade la chantent, même les anglais,  comme notamment 2 supporters anglais sur les places à côté de moi qui s’égosillent sur l’hymne. L’émotion est vraiment forte à ce moment-là, tous les problèmes géopolitiques actuels ou de pandémie sont oubliés,  pour faire place à la folie d’un match. 

Le match commence donc avec l’engagement côté français. Souvent durant ce tournoi les français ont mis du temps à rentrer dans leur match mais cette fois-ci la pression sur les anglais est  instantanée. Les joueurs du quinze de la rose essayent de ce sortir de cette pression notamment en dégageant beaucoup de ballon. L’arrière français, Melvyn Jaminet est beaucoup sollicité.

A la 9ème minute, les français ouvrent le score grâce à une pénalité sur un super grattage de ballon en face des poteaux. Melvyn Jaminet la transforme, score 3-0 pour les bleus. Les français poussent et arrivent à marquer un essai en bout de ligne sur une splendide passe de romain Ntamak pour Gaël Fickou qui conclut. Cet essai ne sera pas transformé. Donc 8-0 pour la France.

Les anglais n’arrivent pas à avancer et cela  grâce à l’énorme défense du pack avant français. Ils s’en remettent donc à des pénalités transformées par Smith grand espoir de la sélection anglaise. Ils vont en réussir 2 durant cette première période, ça sera leur seul point inscrit.

Côté français Jaminet transforme une pénalité depuis les 50 m puis en toute fin de mi-temps un essai est inscrit par François Cros, il sera transformé donc 18-6 à la mi-temps.

Le début de la deuxième mi-temps est marqué par un grand temps fort anglais soldé par un essai ressemblant à celui de Fickou en première mi-temps. Les vagues anglaises déferlent et les français sauvent même un essai, en mettant le bras sous le ballon sur la ligne de but.

Puis, le meilleur joueur de l’année, décide d’arrêter tout suspens et s’en va inscrire un superbe essai juste en face de mes yeux. Bien servi sur une passe après contact,  Antoine Dupont raffûte (quand un joueur contre le plaquage) un adversaire pour plonger inscrire l’essai entre les poteaux. Le stade exulte, 25-13 pour les bleus, avec une telle solidité défensive, personne ne voit les anglais revenir.

Fabien Galthié à 3 min de la fin,  décide de remplacer Antoine Dupont pour peut-être, lui offrir une standing ovation, où tout le stade se lève et applaudit son numéro 9.

La France va donc s’imposer et réaliser le Grand-Chelem dans une ambiance énorme. Le premier ministre remet le trophée à Dupont qui s’en va le soulever avec ses coéquipiers. Un feu d’artifice illumine tout le  stade et Free From Desire sort des enceintes.

Une soirée vraiment  exceptionnelle à tous les points autant sportivement  qu’émotionnellement.

Catégories
football

Rachat de l’OM?

Le rachat de l’Olympique de Marseille est un feuilleton qui revient tous les ans mais cette fois-ci est peut être la bonne. Le journaliste Thibault Vezirian sur une vidéo a expliqué le possible rachat de l’OM. Il explique que cela fait quasiment 1 an que des négociations entre la société de Mr Al-Walid Ben Talal investisseur saoudien et Mr Franck Mccourt propriétaire du club sont en cours. Il explique aussi que plusieurs réunions on eu lieu à noël entre les deux camps. Le communiqué de presse aurait déjà été écrit et les dirigeants n’attendrait plus que l’officialisation de l’accord pour le publier.

Nous pouvons donc commencer à rêver du futur de l’Olympique de Marseille avec notamment la démission de l’un des pires présidents qu’à connu l’OM Jacques Henry Eyraud. Mais aussi le mercato avec des possibles grosses arrivées. Les meilleures arrivées pourraient être Cavani Dybala mais aussi des défenseurs qui sont en fin de contrat notamment le rugueux Sergio Ramos qui devraient quitter le Real de Madrid. Sans entraîneur actuel ce rachat pourrait faire venir les meilleurs entraîneurs du moment notamment l’enfant de la ville qui n’a jamais travaillé pour le club le grand Zinedine Zidane. En effet, les résultats avec le réal ne sont pas très bons en ce moment et il paraîtrait que cet été le Français devrait partir.

Catégories
biathlon

Début de saison biathlon

Le week-end du 28 et 29 novembre marque le début de la nouvelle saison du biathlon. A cause de la crise sanitaire le calendrier sera chargé notamment avec un premier bloc de 4 semaines jusqu’aux vacances de noël. Il y aura 2 semaines en Finlande et 2 semaines en Autriche.

La première course c’est l’individuel que l’on peut comparer au prologue dans le monde du cyclisme. Côté garçon français c’est le début d’une nouvelle ère avec notamment le départ à la retraite de Martin Fourcade. Les plus grands espoirs seront placés sur Quentin Fillon-Maillet. Mais le grandissime favori de cette saison c’est Johannes Thinges Boe qui a gagné le classement général l’année précédente.

A la surprise général c’est le jeune norvégien Lagreid qui s’est imposé avec un 20/20 au tir devant Johannes Boe qui récupère le meilleur temps de ski. Le premier français c’est Quentin Fillon-Maillet que l’on pensait troisième pendant un petit bout de temps mais qui a perdu son podium à cause de Erik Lesser.

La saison féminine elle aussi commence sur un individuel de 15 km. Avec une saison très mitigée l’année dernière on ne sait pas à quoi s’attendre. Niveau international Kaisa Makarainen a pris sa retraite et la grande favorite est Dorothea Wierer sans oublier Denise Hermann qui fait de plus en plus de progrès en tir, son point faible.

Les attentes n’ont pas déçu, Dorothea Wierer s’impose avec un 20/20, une seconde devant Denise Hermann qui elle a lâché une balle. Anaïs Bescond assistera a la cérémonie des fleurs grâce à sa belle 6ème place alors que Anaïs Chevalier-Bouchet pour son retour de grossesse s’inscrit dans le top 10 avec un beau 18/20

Le dimanche il y aura les sprints masculins et féminins, l’épreuve où les grands favoris sont Denise Hermann et Johannes Boe très forts sur les skis notamment.

Bienvenue sur le blog du sport

Ici nous allons parler de tous les sports mais surtout de football.

Catégories
formule 1

Nick de Vires sur la sellette?

La nouvelle vient de tomber cette après-midi Nick de Vries le pilote rookie de chez Alpha Tauri ne serait pas assuré de finir la saison.
En effet, son début de saison est très compliqué avec pas mieux qu’une 14 ème place mais aussi 2 abandon + une 18ème place lors du grand prix de Miami, Helmut Marko, directeur de la filière REDBULL, aurait posé un ultimatum avec une obligation de résultat sur les 3 prochaines courses.
Son peut être futur remplaçant est d’ailleurs déjà connu, c’est nul autre que le pilote réserve de chez Redbull, Daniel Ricciardo qui retrouvera peut être un baquet, une demi saison après son éviction de chez Mclaren.
Ce n’est clairement pas étonnant de la part du board Redbull, ils sont connus pour laisser très peu de temps pour performer, rappelons nous du cas Pierre Gasly.
Ca va être intéressant de voir comment va se comporter De Vries, si il va résister à cette pression, ou bien perdre son baquet et surement tout avenir en formule 1.

Catégories
formule 1

Les Redbull ont des ailes

La saison de formule 1 est à peine au 2ème grand prix de sa saison, et le suspens est déjà quasiment terminer tellement Redbull est devant.

Le grand prix d’Arabie Saoudite était plein de promesses notamment dû au fait que les deux premiers leaders du général l’an dernier, partent de loin. Charles Leclerc part donc 12ème après un changement de moteur pour la 2ème fois de la saison. Mais c’est Max Verstappen qui part le plus loin, après son abandon en 2ème phase de qualification dû à un problème de fiabilité.

Au départ, 2 pilotes qui jouent devant tentent une stratégie, Hamilton part en pneu dur, pour pouvoir possiblement passer les pneus les plus tendres en fin de Grand Prix. Le deuxième, c’est Charles Leclerc qui veut remonter le plus rapidement possible, et qui part donc lui à l’inverse du britannique en pneus tendres.

Au départ, c’est l’expérimenté et doyen de la grille, Fernando Alonso qui est en première ligne derrière le coéquipier de Verstappen Sergio Perez. L’espagnol va prendre un très bon départ, ce qui va lui permettre de ressortir en tête à la sortie du premier virage. Dans ce premier tour, c’est Lance Stroll qui va nous offrir le dépassement du week-end en doublant Carlos Sainz sur l’extérieur.

Verstappen et Leclerc entame donc leurs remontées, plus rapide logiquement pour le monégasque, au vue de son train de gomme. Il arrive donc à remonter à la 6ème place après l’arrêt au stand de lance Stroll juste derrière son coéquipier et devant lewis Hamilton.

Les deux ferraris décident de s’arrêter, mais un tour après leurs arrêts, la safety car est déployé du à l’abandon de Lance Stroll. Hamilton repasse donc devant Leclerc et Sainz devant tous ces pilotes.
A la reprise, rapidement Hamilton depassera Sainz grâce aux gommes médium pour l’anglais et les gommes durs pour l’espagnol.

Pour la victoire, Perez est en tête depuis quasiment le début de la course et ne sera pas inquéter au vue de la vitesse de pointe de la redbull. Son coéquipier, va lui remonter à la seconde place après avoir doublé Russell qui finira 4ème et Alonso qui lui fera son 100ème podium en carriere.

Les redbull ont donc entièrement dominer ce grand prix, avec vraiment une aisance dans les dépassements. Derrière, il y a clairement une hierarchie, une bataille entre les Aston Martin et les Mercedes pour la première place des autres, ferrari qui arbitre et Alpine qui réussi enfin à montrer le potentiel de sa voiture.

les déceptions du week-end se dirige vers Mclaren qui y arrive vraiment pas mais également Alpha Roméo qui est vraiment pas performant et qui se dirige tout droit vers la dernière place du classement constructeur.

A noté la très bonne course de Logan Sargeant, c’est une course nécessaire pour prendre de l’expérience, ou il a du gérer des attaques mais également attaquer.

Verstappen repart donc en tête du classement général, avec un seul petit point d’avance sur son coéquipier. Mais la saison s’annonce sans suspens, tellement la domination est énorme.

Catégories
formule 1

Retour de la formule 1

Ce week-end la saison de formule 1 recommence à Bahreïn, après une saison 2022 très loin des attentes que nous pouvions nous fixer au vue de la nouvelle réglementation.

Cette saison va selon les premiers test hivernaux, se jouer entre les 3 grandes écuries de ces dernières années, Redbull en favori, ferrari et mercedes qu’on peut qualifier comme outsider.

Côté pilote, aucun changement dans les 3 écuries, les leaders qui se dégagent sont donc Verstappen incontestablement pour l’écurie autrichienne, pour l’écurie Ferrari ça sera surement Charles Leclerc qui va prendre les commandes au vu sa régularité ces dernières années. Pour les flèches d’argent Lewis Hamilton part quand même favori pour jouer la meilleure place au classement des pilotes malgré une saison 2022 compliquée.

L’autre bataille intéressante se déroule pour être la première écurie  » des autres ». On dégage clairement 3 monoplaces qui peuvent jouer cette place. Avec en favori surement Alpine qu’on le peut surnommer comme « l’écurie française », les deux pilotes étant français. Leur cohabitation au sein de l’équipe va être intéressante à suivre. La seconde équipe capable se joindre à cette lutte, c’est Aston Martin qui a remplacé Sebastian Vettel quadruple champion du monde par un double champion du monde en la personne de Fernando Alonso. Les résultats des test hivernaux sont très encourageant donc ils peuvent clairement concurrencer Alpine. La 3ème équipes est celle qui sera sûrement le moins en forme au début de la saison, Mclaren qui devrait comme la saison dernière commencer timidement cette saison, mais aucun doute qu’ils seront présent au cours de la saison.

Pour ma part, j’ai hâte de voir la saison d’Alpha Tauri, après une saison 2022, ou ils ont joué le fond de la grille. Avec deux pilotes peu expérimentés et notamment la première saison pour Nick de Vries, cette saison va soit être la renaissance d’Alpha Tauri, soit la confirmation que l’équipe n’a pas réussi à faire la transition avec les nouvelles réglementation.

Catégories
biathlon

Julia Simon la reine d’autriche

La saison de biathlon arrive pour son deuxième week-end à Hochfilzen en Autriche, avec une française en tête du classement général.

Jeudi à 14h10, les yeux n’étaient pas rivés sur la coupe du monde de football, mais bien sur celle de biathlon, avec le sprint féminin. Cocorico, Julia Simon domine le classement général et partira donc avec le dossard jaune de leader. Elle arrive avec une très bonne confiance notamment sur son tir couché où elle est à 100%.

Avec un 9/10 elle accroche une 3ème place à 20 secondes de Denise Hermann-Wick qui s’impose avec elle un 10/10. La grosse surprise de cette course c’est la 5ème place de Lampic, une Slovène inconnue du monde du biathlon qui avec 3 fautes est dans les mêmes temps que les sœurs Oeberg qui elles ont tourné un tour de moins.

Ce sprint emmène donc vers la poursuite et Julia Simon toujours aussi à l’aise sur ces tirs (20/20 la semaine dernière son premier en carrière lors de la poursuite qu’elle a remporté) va montrer qui est la patronne actuelle du biathlon féminin mondial. Elle garde sa statistiques de 100% au coucher et avec un 19/20 devance la norvégienne Tandrevold. A noter côté français la belle remontée de Lou Jeanmonnot qui a gagné 15 places et vient finir 16ème.

La dernière course du week-end pour les féminines c’est le relais. La France ne partait pas vraiment favorite notamment avec un effectif et des formes hétérogènes. La patronne Julia Simon est la pour conclure si on l’amène bien placée. Elle récupère le relais un peu en retard mais moins de 20 secondes, ce qui va lui permettre de pouvoir jouer la victoire face à la cadette des sœurs Oeberg. Lors du coucher, elle rattrape le retard qu’elle avait sur Elvira qui elle va utiliser une pioche (balle supplémentaire présentes uniquement lors des relais) et elles vont donc ressortir ensemble. Un tir debout de folie en 18 secondes va faire craquer la suédoise

les françaises s’imposent donc lors du deuxième relais de la saison et Julia Simon a donc montré l’étendue de son talent de bon augure pour la suite de la saison.

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer